Nous vivons actuellement une époque dans laquelle l’impact environnemental des produits entre de plus en plus en prise de compte pour les consommateurs, du fait du réchauffement climatique et de ses conséquences visibles. Cet impact environnemental entre ainsi en prise de compte comme outil de mesure pour prendre conscience des émissions produites, et ainsi les réduire. Il est donc impératif de mesurer l’ensemble des émissions carbone avec une analyse cycle-vie du produit, et ainsi travailler à réduire l’impact environnemental.

 

La prise en compte de l’impact de production chez ecojoko

L’analyse cycle-vie, outil pour calculer son impact environnemental

L’analyse cycle-vie d’un produit (ou ACV) est une approche multi-critère qui prend en compte toutes les externalités liées à un produit, de sa production à son utilisation, en passant par l’extraction des ressources nécessaires à sa production. Chacune de ces étapes est ensuite examinée selon plusieurs angles : celui du changement climatique, de l’épuisement des ressources minérales et fossiles, de l’acidification des sols et des effets respiratoires sur les êtres vivants via les polluants inorganiques. On souligne cependant l’importance de l’impact de production pour les produits électroniques, qui représente en général la majeure partie de l’impact environnemental.

Aujourd’hui, on utilise le plus souvent le kilogramme équivalent CO2 comme unité de mesure pour modéliser ces externalités: chaque paramètre va correspondre à une émission positive ou négative de CO2. Cette unité de mesure est très instructive à l’heure du réchauffement climatique pour prendre conscience des émissions causées par chaque produit que l’on consomme. Elle reste cependant critiquable, comme chaque modèle que l’homme utilise pour simplifier des problèmes complexes.

Face au changement climatique et à la volonté des humains de mieux consommer, les entreprises d’aujourd’hui ont un rôle à jouer pour prendre conscience des conséquences positives ou négatives des produits ou services qu’elles vendent.

Nous, on s’est prêtés à ce jeu, en faisant l’analyse cycle-vie de notre assistant connecté ecojoko, grâce à l’outil Bilan produit de l’ADEME.

Penchons nous sur l'impact environnemental d'Ecojoko !

Voici ce qu’on a découvert…

 

Nombres clés pour comprendre l’impact de production d’un ecojoko

L’analyse cycle de vie d’un ecojoko nous a permis de comprendre plus en détails à quoi correspondaient ces fameux kg équivalents CO2. Ainsi, la production d’un ecojoko correspond à une émission de 14 kg de CO2, ce qui peut sembler beaucoup au premier abord, mais est à relativiser :

Comparaison de l'impact de production d'un Ecojoko et d'autres produits courants

L’impact de production d’un Ecojoko est le même que celui de…

 

Ecojoko, un produit à l’impact environnemental positif

Comment nous minimisons les émissions liées à la production de l’assistant

Notre produit reste un produit électronique, qui est donc par définition polluant. Nous avons parfaitement conscience que ces 14 kg d’équivalent CO2 ne sont pas négligeables, mais ils sont le résultat de nos efforts pour minimiser son impact carbone.

Dans les étapes de la vie d’un produit électronique, la plus polluante est de plus loin la production, qui équivaut, même dans notre cas, à 80% des émissions causées au cours de la vie d’un produit. Cette étape regroupe l’extraction des matières premières, l’approvisionnement, la mise en forme et l’assemblage. Nous nous sommes ainsi penchés sur la phase de production d’un ecojoko pour minimiser son impact environnemental et ses retombées carbones, c’est pour cela que son impact est faible comparé à la grande majorité des autres produits électroniques grands publics.

Impact environnemental des appareils à forte composante électronique domestique au changement climatique, en équivalent kg CO2

Ecojoko, un appareil à l’impact carbone relativement faible…

Nos mesures concrètes pour réduire l’impact environnemental

Nous avons cherché à réduire cet impact le plus possible à chaque étape de la vie de notre produit. Voici quelques exemples de points sur lesquels nous avons réussi à réduire notre impact :

  • La partie assistant d’ecojoko fonctionne sur prise secteur et ne consomme que 1,5W, soit l’équivalent de 1 euro 50 d’électricité par an. A titre de comparaison, les appareils en veille dans chaque foyer consomment en moyenne 80W, soit l’équivalent de 80 euros d’électricité par an.
  • Nos capteurs : tout d’abord, la clé à brancher directement dans le compteur Linky est auto-alimentée par le compteur Linky. Le capteur à poser sur le disjoncteur fonctionne lui, avec des piles rechargeables.
  • L’emballage carton de notre assistant est en carton recyclé.
  • Les emballages plastiques sont réduits au maximum, le peu de plastique qui subsiste est essentiellement présent pour protéger l’écran de l’assistant.
  • Nos serveurs ne stockent quasiment que des chiffres, qui sont beaucoup moins gourmands en énergie que le stockage d’images ou de vidéos.

Au lieu de systématiquement remplacer les ecojoko par des neufs, nous les réparons nous-même en remplaçant éventuellement les pièces défaillantes, pour éviter toute pollution superflue. C’est pour cela  que nous garantissons nos produits 2 ans. Nous les réutilisons ensuite comme ecojoko de démonstration, pour qu’ils aient une seconde vie !

 

L’impact carbone est largement compensé au cours du cycle de vie de l’assistant

Une différence majeure est à noter quand on compare les émissions causées par celles d’un ecojoko et celles causées par un appareil électronique lambda : le but d’ecojoko est de réduire la consommation électrique de ses acheteurs. En effet, ecojoko mesure la consommation de chaque poste de consommation électrique et donne des conseils pour les réduire, de la veille au chauffage. Même si l’électricité en France repose sur l’énergie nucléaire, elle n’est pas totalement verte et cause des émissions de CO2. Les économies d’électricité ainsi permises par l’utilisation d’un ecojoko compensent les émissions liées à la production en moyenne en seulement 1,6 mois précisément !

Ce point à partir duquel l’utilisation d’un ecojoko économise plus d’émissions carbone que sa production n’en a causées est appelé point d’Impact Zéro. Le point d’Impact Zéro est donc atteint en moins de 2 mois : toute la période de vie du produit après ce 1,6 mois ne représente que des économies d’électricité et donc d’émissions ! 

 

La preuve ? Cet impact environnemental positif est reconnu et salué par plusieurs institutions

Plusieurs institutions reconnaissent ecojoko comme ayant un impact environnemental positif, et l’incluent au sein de groupes de solutions ou d’entreprises œuvrant pour la protection de l’environnement.

En effet, ecojoko a été labellisé GreenTech Innovation, label du Ministère de la Transition Écologique qui reconnaît son caractère innovant et son soutien à l’application des grands principes de la transition énergétique, pour les français et le monde de demain !

Récemment, ecojoko a également été labellisé « Efficient solution » par la fondation Solar Impluse dont la mission est de soutenir et mettre en avant des solutions à impact pour relever les défis environnementaux d’aujourd’hui et de demain.

 

Cependant, nous ne sommes pas parfaits : comment pourrions-nous améliorer à terme l’impact environnemental de notre produit ?

Notre idée : l’abonnement, pour moins d’émissions et plus de réduction du gaspillage !

Nous avons longuement réfléchi à comment nous pourrions réduire l’impact environnemental de l’assistant ecojoko, et nous avons trouvé la réponse, que nous avons mis en place ! Nous proposons une offre d’abonnement au mois qui permet de véritablement offrir plusieurs vies à notre produit et ainsi à aider un plus grand nombre de clients à diminuer leur facture énergétique, tout en rejetant moins d’émissions. Autre avantage non négligeable pour les clients : le prix ! 

Nos objectifs à moyen terme : une production encore plus propre !

Même si nous faisons de notre mieux pour réduire notre impact environnemental à l’échelle individuelle, à l’échelle de notre entreprise et via notre produit, il est clair qu’il reste des choses à faire. En tant que jeune PME, nous avons malheureusement certaines contraintes économiques qui nous empêchent de rapprocher plus de zéro l’impact environnemental de notre assistant pour l’instant. Cependant, nous voyons clairement où nous pourrions nous améliorer, et ces points d’amélioration sont inscrits dans nos objectifs à moyen terme : 

  • Nous souhaiterions opter pour une fabrication en France qui, en plus de contribuer à re-dynamiser l’emploi industriel en France, limiterait les émissions de CO2 dues au transport. Cependant, la production en France reste encore trop chère pour nous et porterait le prix de notre produit à 300 euros. En contrepartie, nous avons une forte exigence sur le fabricant étranger que nous avons choisi, qui s’engage pour plusieurs causes écologiques et sociales. Nous relocaliserons notre production en France dès que nos capitaux et les volumes produits le permettront.
  • Nous souhaiterions n’utiliser que des  matériaux recyclés pour notre produit. Mais ces matériaux sont encore chers, et hors de portée pour une PME comme la notre. Pour l’instant, seul l’emballage carton est recyclé, et le plastique d’emballage réduit au maximum. A terme, c’est la totalité de l’assistant qui sera issue de filières de recyclages.

 

Le mot de la fin : ecojoko est finalement comme nous…

Oui, cette comparaison nous semble pertinente. ecojoko est comme nous : il a pour but d’œuvrer contre les problèmes majeurs de son siècle, qu’il s’agisse du réchauffement climatique ou des modes de consommation favorisant le gaspillage. Il est comme nous car à son humble échelle, notre assistant permet de lutter contre le gaspillage énergétique, qui est un des vecteurs importants de la transition énergétique nécessaire pour le monde de demain. Il est comme nous finalement par son côté imparfait mais en recherche continue d’amélioration, et ayant pour vocation de se rapprocher toujours plus d’un impact carbone neutre, lors de sa production.