Comprendre notre consommation grâce à l'empreinte écologique
Si on entend régulièrement l’expression « empreinte écologique », à l’occasion de sommets internationaux par exemple, peu de gens sauraient vraiment la définir exactement.
Pourtant, cette notion élaborée par deux scientifiques dans les années 90, a un sens très précis : elle traite selon William E. Rees, l’un de ses concepteurs, de la « surface correspondante de la terre productive et des écosystèmes aquatiques nécessaires à produire les ressources utilisées et à assimiler les déchets produits par une population définie à un niveau de la vie matériel spécifié, là où cette terre se trouve sur la planète ».
Une image simple
En d’autres termes, il s’agit d’utiliser la surface de terre productive pour mesurer notre consommation énergétique. Le génie de cette notion est de retourner notre perception de cette consommation. Plutôt que d’établir des estimations, des mesures et des seuils qui ne parlent pas à grand monde, l’empreinte énergétique permet d’illustrer la quantité de ressources supplémentaire qu’il nous faudrait pour couvrir nos besoins.
Au passage, il est à noter que cet indicateur est en réalité une synthèse de mesures spécifiques au type de consommation. L’empreinte carbone, pour citer la plus connue, s’intéresse plus particulièrement à l’émission de gaz à effet de serre par citoyen. Là encore, on utilise une image pour prendre conscience de notre consommation : la surface de forêt nécessaire pour emprisonner tout ce gaz carbonique.
« Si nous ne changeons pas de cap, l'équivalent de deux planètes sera insuffisant pour répondre aux besoins de l'Humanité à l'horizon 2030. »
L’exemple le plus fréquemment utilisé est la comparaison de ces besoins entre les populations européennes et étasuniennes. On sait qu’avec 12 milliards d’hectares de terre productive, nous avons le droit à environ 2 hectares par individu : or, les premiers en consomment environ 5, et les seconds 10…
On peut ainsi dire que l’humanité vit à crédit, puisqu’elle consomme plus que ce que la planète est capable de produire. Comme la démographie ne cesse d’augmenter et que les pays se développent tous avec une augmentation de leur empreinte écologique, le problème est simple et est résumé par l’association WWF en une phrase : « Si nous ne changeons pas de cap, l’équivalent de deux planètes sera insuffisant pour répondre aux besoins de l’Humanité à l’horizon 2030 ».
C’est pourquoi, nous mettons tout en oeuvre chez Ecojoko pour construire le meilleur produit d’économie d’énergie. Nous espérons que cela vous plaira !